André Breton - Biographie et citations
André Breton est un essayiste théoricien du surréalisme, poète et écrivain né à Tinchebray dans l'Orne, le 19 février 1896, mort à Paris le 28 septembre 1966.
Biographie de André Breton
André BRETON, poète et écrivain Français, est né dans l'Orne à Tinchebray le 19 février 1896. Il décéda le 28 septembre 1966 à Paris.
Illustre auteur du XXe siècle.
Il devint protagoniste essentiel du mouvement surréaliste et personnage incontournable pour l'art du siècle dernier en rédigeant, notamment, son œuvre critique et théorique pour l’écriture et les arts plastiques.
Son enfance.
Ses parents, qui appartenaient à la petite bourgeoisie catholique, souhaitaient qu'il devienne ingénieur.
Au collège il suscita l'intérêt de deux de ses professeurs. Celui de rhétorique qui lui permit de découvrir Charles BAUDELAIRE et Joris-Karl HUYSMANS. Et celui de philosophie avec qui il partageait un certain attachement au positivisme et aux pensées hégéliennes.
Ses premiers poèmes furent publiés dans la revue littéraire du collège, par l'intermédiaire de Théodore FRAENKEL et René HILSUM avec qui il avait sympathisé.
Vint la Guerre.
Dès le début de l'année 1914, il fit parvenir quelques un de ses poèmes à Jean ROYERE, dirigeant de la revue La Phalange, qui les publia.
Le jour de la déclaration de la Guerre (3 août), il était en Bretagne avec ses parents. Il s'intéressa de prêt à un recueil de poèmes d'Arthur RIMBAUD qu'il considéra comme une "œuvre considérable".
Le 17 février 1915, il fut mobilisé et dû rejoindre Pontivy pour faire ses classes dans l'artillerie. Il décrira cette expérience de "cloaque de sang, de sottise et de boue".
En juillet 1915 il partit à l'hôpital bénévole de Nantes, comme infirmier.
En fin d'année, il a écrit sa première lettre à Guillaume APOLLINAIRE, en y joignant le poème Décembre.
Au premier trimestre 1916 il fit la connaissance de Jacques VACHE, soldat en convalescence, avec qui il eut un "coupe de foudre" intellectuel.
Il se retrouva au Centre de neurologie à Saint-Dizier. Confronté à la folie, il préféra voir en elle une "capacité à la création", plutôt qu'une maladie mentale.
En fin d'année, il se retrouva brancardier au front.
Il revint à Paris en 1917.
Grâce à Philippe SOUPAULT, il rencontra APOLLINAIRE. Il côtoya Louis ARAGON à l'hôpital du Val-de-Grâce, ils y effectuaient leurs nuits de garde.
BRETON, ARAGON et SOUPAULT eurent l'idée de collaborer à la rédaction d'un livre sur les principaux peintres contemporains.
Le décès de Jean VACHE, en janvier 1919, l'affecta beaucoup. Il se tourna alors vers Tristan TZARA, en qui il trouvait des similitudes avec son ami défunt.
Illustre auteur du XXe siècle.
Il devint protagoniste essentiel du mouvement surréaliste et personnage incontournable pour l'art du siècle dernier en rédigeant, notamment, son œuvre critique et théorique pour l’écriture et les arts plastiques.
Son enfance.
Ses parents, qui appartenaient à la petite bourgeoisie catholique, souhaitaient qu'il devienne ingénieur.
Au collège il suscita l'intérêt de deux de ses professeurs. Celui de rhétorique qui lui permit de découvrir Charles BAUDELAIRE et Joris-Karl HUYSMANS. Et celui de philosophie avec qui il partageait un certain attachement au positivisme et aux pensées hégéliennes.
Ses premiers poèmes furent publiés dans la revue littéraire du collège, par l'intermédiaire de Théodore FRAENKEL et René HILSUM avec qui il avait sympathisé.
Vint la Guerre.
Dès le début de l'année 1914, il fit parvenir quelques un de ses poèmes à Jean ROYERE, dirigeant de la revue La Phalange, qui les publia.
Le jour de la déclaration de la Guerre (3 août), il était en Bretagne avec ses parents. Il s'intéressa de prêt à un recueil de poèmes d'Arthur RIMBAUD qu'il considéra comme une "œuvre considérable".
Le 17 février 1915, il fut mobilisé et dû rejoindre Pontivy pour faire ses classes dans l'artillerie. Il décrira cette expérience de "cloaque de sang, de sottise et de boue".
En juillet 1915 il partit à l'hôpital bénévole de Nantes, comme infirmier.
En fin d'année, il a écrit sa première lettre à Guillaume APOLLINAIRE, en y joignant le poème Décembre.
Au premier trimestre 1916 il fit la connaissance de Jacques VACHE, soldat en convalescence, avec qui il eut un "coupe de foudre" intellectuel.
Il se retrouva au Centre de neurologie à Saint-Dizier. Confronté à la folie, il préféra voir en elle une "capacité à la création", plutôt qu'une maladie mentale.
En fin d'année, il se retrouva brancardier au front.
Il revint à Paris en 1917.
Grâce à Philippe SOUPAULT, il rencontra APOLLINAIRE. Il côtoya Louis ARAGON à l'hôpital du Val-de-Grâce, ils y effectuaient leurs nuits de garde.
BRETON, ARAGON et SOUPAULT eurent l'idée de collaborer à la rédaction d'un livre sur les principaux peintres contemporains.
Le décès de Jean VACHE, en janvier 1919, l'affecta beaucoup. Il se tourna alors vers Tristan TZARA, en qui il trouvait des similitudes avec son ami défunt.
Citations de André Breton
Oeuvres de André Breton
VOIR TOUS LES AUTEURSManifeste du surréalisme
Manifeste du surréalisme
1924
Les Pas perdus
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1924
Poisson soluble
Poisson soluble
1924
Le Surréalisme et la Peinture
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1928
Écrits sur l'art
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1928
Nadja
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1928
Les Vases communicants
Les Vases communicants
1932
L'Amour fou
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1937
Anthologie de l'humour noir
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1940
Arcane 17
1944-1947 : Arcane 17
1944
Entretiens, 1913-1952
Entretiens, 1913-1952
1952