François de La Rochefoucauld - Biographie et citations
François VI, duc de La Rochefoucauld est né le 15 septembre 1613 à Paris. C'est un écrivain, un moraliste et un mémorialiste français.
Biographie de François de La Rochefoucauld
Il appartient à une illustre famille de la noblesse française. Il épouse sa cousine à quinze ans et ils auront huit enfants.
Sa vie est ponctuée de disgrâces. Il prend partie pour la reine Anne d'Autriche, avec qui il devient confident, contre le cardinal de Richelieu. Il se met dans un complot pour enlever la reine et est arrêté puis emprisonné à La Bastille pendant huit jours. La reine est exilée pendant deux ans et La Rochefoucauld est exilé sur ses terres jusqu'en 1948, à Verteuil.
A la mort de Richelieu en 1942, il revient à la cour mais n'obtient pas le soutien de la reine et reste dans l'opposition. Il continue ses luttes de la Fronde.
Blessé plusieurs fois au combat, il évite la cécité de peu et fait l'expérience de l'ingratitude humaine. Il fut maréchal de camp en 1646 et se consacre à la réflexion.
Après la mort de son père en 1650, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld.
Devenu sage, notamment grâce à l'influence et à l'amtitié de Mme de La Fayette et de Mme de Sablé, il se consacre à la rédaction d'ouvrages.
Il rédige ses « mémoires » dans son château de Verteuil, dans la solitude. Il les consacre à Anne d'Autriche mais les publie sans son autorisation en 1662. Cela crée un trouble dans le monde des salons et beaucoup de ses amis sont blessés en niant l'authenticité de son œuvre. Le scandale le pousse alors à désavouer son œuvre. Il publia lui même sa propre édition en 1665, trois ans plus tard, sans son nom.
Il fréquente les salons des « honnêtes gens ». Ses réflexions et son succès mondain l'amènent à publier un ouvrage inédit en 1665, « réflexion ou sentences et maximes morales », plus connus sous « Maximes ». Cet ouvrage est plein d'aphorismes philosophiques.
Il devient alors un grand homme des lettres. Plusieurs éditions apparaîtront plus tard, complétées et corrigées. La Rochefoucauld refuse d'être élu à l'Académie française, bien qu'il soit reconnu comme un écrivain et un moraliste de la plus haute valeur.
Souffrant constamment de la goutte, il meut en 1680, après avoir reçu l'extrême-onction dans les mains de Bossuet.
Peu avant sa mort, il a donné ses titres et honneurs à son fils François, prince de Marcillac, qui bénéficie d'une position supérieure à la cour.
Ses années de frondeur
Alors prince de Marcillac, il entre au service et succède en 1629, à l'âge de 16 ans, en tant que mestre de camp du Régiment d'Estissac à son oncle Benjamin de La Rochefoucauld.Sa vie est ponctuée de disgrâces. Il prend partie pour la reine Anne d'Autriche, avec qui il devient confident, contre le cardinal de Richelieu. Il se met dans un complot pour enlever la reine et est arrêté puis emprisonné à La Bastille pendant huit jours. La reine est exilée pendant deux ans et La Rochefoucauld est exilé sur ses terres jusqu'en 1948, à Verteuil.
A la mort de Richelieu en 1942, il revient à la cour mais n'obtient pas le soutien de la reine et reste dans l'opposition. Il continue ses luttes de la Fronde.
Blessé plusieurs fois au combat, il évite la cécité de peu et fait l'expérience de l'ingratitude humaine. Il fut maréchal de camp en 1646 et se consacre à la réflexion.
Après la mort de son père en 1650, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld.
Ses œuvres
Après une retraite volontaire de trois ans, en 1656, La Rochefoucauld revient à Paris et fréquente des salons littéraires à la mode. Il devient le spécialiste du genre Maximes, qui consiste à profiter d'un sujet de conversation mondaine pour exprimer une idée profonde de façon brève.Devenu sage, notamment grâce à l'influence et à l'amtitié de Mme de La Fayette et de Mme de Sablé, il se consacre à la rédaction d'ouvrages.
Il rédige ses « mémoires » dans son château de Verteuil, dans la solitude. Il les consacre à Anne d'Autriche mais les publie sans son autorisation en 1662. Cela crée un trouble dans le monde des salons et beaucoup de ses amis sont blessés en niant l'authenticité de son œuvre. Le scandale le pousse alors à désavouer son œuvre. Il publia lui même sa propre édition en 1665, trois ans plus tard, sans son nom.
Il fréquente les salons des « honnêtes gens ». Ses réflexions et son succès mondain l'amènent à publier un ouvrage inédit en 1665, « réflexion ou sentences et maximes morales », plus connus sous « Maximes ». Cet ouvrage est plein d'aphorismes philosophiques.
Il devient alors un grand homme des lettres. Plusieurs éditions apparaîtront plus tard, complétées et corrigées. La Rochefoucauld refuse d'être élu à l'Académie française, bien qu'il soit reconnu comme un écrivain et un moraliste de la plus haute valeur.
Souffrant constamment de la goutte, il meut en 1680, après avoir reçu l'extrême-onction dans les mains de Bossuet.
Peu avant sa mort, il a donné ses titres et honneurs à son fils François, prince de Marcillac, qui bénéficie d'une position supérieure à la cour.
Citations de François de La Rochefoucauld
Les vertus se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer.
François de La Rochefoucauld
L'intérêt parle toutes sortes de langues, et joue toutes sortes de personnages, même celui de désintéressé.
François de La Rochefoucauld
Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions, si le monde voyait tous les motifs qui les produisent.
François de La Rochefoucauld
Oeuvres de François de La Rochefoucauld
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Elzevier
1662
Réflexions ou sentences et maximes morales
Paris
1665