Pierre Desproges - Biographie et citations
Pierre Desproges est né le 9 mai 1939 à Pantin, en France. C'est un humoriste français bien connu son humour noir et son sens de l'absurde. Il est le célèbre auteur de la maxime « on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde ».
Biographie de Pierre Desproges
Sa jeunesse
Pierre Desproges grandit à Paris, élevé avec son frère et sa sœur par leur mère. Son père est directeur d'écoles dans les colonies, et Desproges passera quelques années avec lui pendant son adolescence, au Laos, en Côte d'Ivoire et en Abidjan.Il est un mauvais élève et rate son baccalauréat, mais il hérite de sa mère une soif de culture et un goût certain pour la polémique. En 1959, il fait son service militaire en Algérie. A son retour, il essaie de gagner sa vie et fait des études de kinésithérapie qu'il abandonne, fait de la vente, et écrit des romans-photos avec des amis qui seront publiés en 1967.
Un humour très caustique
Pierre Desproges devient journaliste à L'Aurore mais se fait vite renvoyer par Jacques Perrier à cause de son humour. Il travaille ensuite à Paris-Turf en 1969 en tant que pronostiqueur, un journal hippique du même groupe de presse que L'Aurore.Jacques Perrier se fait renvoyer de L'Aurore et Desproges y revient en 1970. Il y restera 6 ans. Il évitera de peu le licenciement, toujours à cause de son humour caustique et acide.
De 1975 à 1978, il devient chroniqueur dans « Le Petit Rapporteur », une émission de Jacques Martin. Il se démarque par son humour noir, plein de cynisme. Il finit par démissionner, car ses interventions sont souvent coupées au montage.
Desproges co-anime des émissions à la radio sur France Inter, de 1978 à 1980. Il collabore ensuite avec Charlie Hebdo pour la chronique « Les étrangers sont nuls », et participe à l'émission « L'île aux enfants ». Il y fait des sketches destinés aux enfants pour les rendre encore plus bêtes.
De 1980 à 1983, il est le procureur du Tribunal des flagrants délires.
Sur scène
A partir de 1975, Pierre Desproges se présente à l'Olympia pour des sketches aux côtés de Thierry Le Luron puis Evelyne Grandjean.En 1978, il est en tête d'affiche d'un petit théâtre, « le théâtre des 400 coups ». Il fait des reprises des chants de Dalida, des reprises souvent incomprises, à cause de son second degré.
En 1984, il remonte sur scène pour son one man show « un cri de haine désespéré où perce néanmoins une certaine tendresse » et en 1986 pour « Pierre Desproges se donne en spectacle ».
Sa fin de vie
En 1987, Pierre Desproges est diagnostiqué d'un cancer du poumon. Avec la complicité de sa femme, les médecins lui cachent qu'il est condamné et déclarent avoir enlevé la tumeur.S'affaiblissant de jour en jour, il meurt à l'hôpital le 18 avril 1988. Ses obsèques se déroulent au cimetière du Père-Lachaise à Paris, et ses cendres sont inhumées après sa crémation. Il aura eu deux filles, Marie et Perrine.
Citations de Pierre Desproges
Oeuvres de Pierre Desproges
VOIR TOUS LES AUTEURSLe Petit Reporter
Paris, Le Seuil
1981
Grandes gueules par deux
Grandes gueules par deux
1981
Manuel du savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis
Manuel du savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis
1981
Vivons heureux en attendant la mort
Vivons heureux en attendant la mort
1983
Les Réquisitoires du Tribunal des flagrants délires
Les Réquisitoires du Tribunal des flagrants délires
1983
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis
Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis
1985
Des femmes qui tombent
Des femmes qui tombent
1985
Chroniques de la haine ordinaire
Chroniques de la haine ordinaire
1986
Pierre Desproges, La scène
Pierre Desproges, La scène
1988
La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède
L'indispensable encyclopédie de monsieur Cyclopède
1995
Les Bons Conseils du professeur Corbiniou
Les Bons Conseils du professeur Corbiniou
1997