Si on continue avec la concurrence fiscale, dans dix ou vingt ans, il n'y aura plus d'impôt sur les sociétés.
Explication de cette citation :
Cette citation de Thomas Piketty met en lumière les conséquences néfastes de la concurrence fiscale entre les pays. En cherchant à attirer les entreprises en proposant des taux d'imposition toujours plus bas, les Etats risquent de se retrouver avec une baisse significative des recettes fiscales provenant de l'impôt sur les sociétés. Cette course à la baisse des taux pourrait donc à terme mener à sa suppression complète, compromettant ainsi le financement des services publics et l'équilibre des finances publiques. Cette réflexion est extraite de son ouvrage à succès "Le Capital au XXIe siècle" publié en 2013.
A propos de l'auteur
Qui est Thomas PIKETTY ? Découvrez sa biographie, ses oeuvres ainsi que ses meilleures citations. Thomas Piketty est un économiste français et professeur à l'École d'économie de Paris. Né en 1971, il est connu pour ses contributions majeures en matière d'économie et d'inégalités de richesse. Son travail a suscité un grand intérêt auprès des experts et du grand public, et il est considéré comme l'un des principaux experts mondiaux sur les questions de société et d'économie. Dans cette page, nous explorerons la vie de Thomas Piketty, ainsi que ses œuvres les plus importantes et ses citations influentes sur les inégalités économiques et sociales. Plongeons-nous dans l'univers intellectuel de ce brillant économiste.
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Cette citation de Thomas PIKETTY : Si on continue avec la concurrence fiscale, dans dix ou vingt ans, il n'y aura plus d'impôt sur les sociétés
, fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Thomas PIKETTY.
- Tant que l'on sera dans ce régime de l'unanimité en matière fiscale dans la zone euro, il n'y aura aucun progrès.
- On est trop habitués en Europe à bénéficier du libre-échange des biens, de la circulation des capitaux, en échange de rien.
- Le plus gros abandon de souveraineté, c'est celui de la souveraineté monétaire.
- Le refus de compter fait rarement le jeu des plus pauvres.
- Si on continue avec la concurrence fiscale, dans dix ou vingt ans, il n'y aura plus d'impôt sur les sociétés.
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